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L’ère de la transparence, une évolution vers une économie basée sur la confiance

L’ère de la transparence et de la confiance

A l’ère moderne dans laquelle nous vivons aujourd’hui, où les préoccupations environnementales, sociétales sont devenues un marqueur de notre façon de vivre et de consommer, nous entrons de pleins pieds dans une société en demande croissante de transparence.

Les consommateurs n’achètent plus les produits ou services, uniquement pour leur qualité intrinsèque, mais choisissent telle ou telle marque/fabricant parce que elle/il véhicule des valeurs éthiques et auxquelles ils adhèrent et d’authenticité qu’ils décident de croire. Le public veut en effet croire que derrière chaque produit consommé, les entreprises portent leur responsabilité sociétale haut, auprès des parties prenantes telles que salariés, sous-traitants ou encore investisseurs.

A l’ère de la transparence :

tout individu & réseaux sociaux sont à l’affût des écarts de comportement

A contrario, les consommateurs peuvent dénoncer des pratiques qu’ils estiment contraires aux valeurs affichées par les organisations ; et se détourner des marques et des produits. Et à l’ère de l’hyper-réactivité des réseaux sociaux, ils peuvent se détourner des produits et des marques à la vitesse d’un « click » et d’un « partage », et déconstruire une image bâtie lentement au fil des années.

Plus d’exigence pour les entreprises

Nombre d’entreprises ont bien compris et intégré ces exigences accrues de transparence dans leur programme de conformité et d’éthique. Ce sont celles qui sont les plus proactives à détecter les incidents, les comportements non acceptables et les plus promptes à corriger ; celles qui partagent cette responsabilité sociétale avec toutes les parties prenantes : employés, tiers clients-fournisseurs, partenaires, sous-traitants, investisseurs,…

Car à l’ère de la transparence revendiquée dans laquelle tout individu, réseau social est l’affût des écarts, il serait encore plus dommageable d’être pris à défaut dans une éthique de complaisance, uniquement d’affichage et de communication.

La transparence n’est pas une fin en soi, mais un levier pour garder la confiance du public et des consommateurs

Finalement, ces exigences de transparence ne doivent pas être vécues comme des nouvelles contraintes réglementaires ou encore quelques intrusions dans la sphère des entreprises. La transparence n’est pas non plus un fin en soi, mais plutôt un moyen de gagner et garder la confiance du public et des consommateurs sur le long terme.